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CR de la semaine de stage au Portugal
10-17 février 2002



LES PHOTOS

Centre équestre de Leziria Grande
Composition de notre groupe : Marc LHOTKA(notre organisateur) , Natacha
(prononciation de Luis : NaTAAAcha) , Christelle, Véronique, Pascal
(Monsieur PascOUal), Catherine et Jean-Marie (les amoureux),
Melle PX(ne voulant pas que son nom soit cité), Christian et moi.
Débarqués de l'avion à Lisbonne (Lisboa pour les intimes) en ce dimanche
de Février, nous nous apercevons bien vite que les pulls sont de trop,
nous avons pris quelques degrés par rapport à Paris, et hop, nous voilà
tous en tee-shirt.
PX nous annonce d'entrée de jeux qu'elle pense mettre son cheval en retraite, et qu'elle va voir pour en acheter un chez Luis….(aïe, aïe, aïe, un jour ce sera moi !)
Départ pour Villa Franca de Xira, à 25 kilomètres environ, au Nord-Ouest de Lisboa.
Direction l'hôtel, installation rapide, car nous sommes impatients
d'aller découvrir le centre équestre.
L'hôtel est assez classe, chambre assez grande, salle de bain, tout ce qu'il nous faut !
Coté paysage, c'est pas tout à fait ça : nous sommes en pleine zone industrielle, coincés entre l'autoroute et la voie de chemin de fer….mais nous ne sommes pas là pour le paysage !
Au passage nous remarquons qu'il y a un " intermarché, os mosqueteros "
juste à coté de l'hôtel, ça va être pratique pour faire des courses, et puis on ne va pas être dépaysés….coté dépaysement, pas de problème non plus du coté de la monnaie, voilà bien un avantage de l'euro, nous partons les poches pleines, on utilise la même monnaie que chez nous.
Et nous l'apercevons enfin, en haut d'une route caillouteuse, " centro
équestre de leziria grande ", chez Luis Valença.
Les premières têtes de chevaux que nous apercevons ressemblent bien à
nos attentes, de grands crins ondulés, pas de doute, nous sommes bien au royaume du lusitanien.
Premier contact avec Luis qui, comme annoncé, se révèle être un homme adorable.
Nous sommes juste passés pour faire les présentations, pour que Luis
puisse prévoir les chevaux adaptés à chacun pour demain.
Décision de Marc de nous emmener dîner à Ericeira, port de pêche, petit village typique.
Après environ une heure et demi de route, arrivée dans le village en
question, il fait déjà nuit, on aperçois quand même la mer qui se
fracasse sur les rochers à grand bruit. Dîner de poisson dans un petit
resto, ou nous découvrons les habitudes du pays : à peine installés, on
nous amène un certain nombre d'amuse gueule : pain, fromage, charcuterie...
Après dîner, nous reprenons la route pour rentrer se coucher, il faut
être en forme pour demain !
Je vous passe la galère du retour, nous nous sommes lamentablement
perdus, nous sommes donc rentrés vers minuit et demi... Bilan plutôt
négatif de cette première soirée, mais le meilleur reste à venir, nous
sommes la pour monter à cheval, mais pas n'importe quels chevaux, les
superbes chevaux de Luis....
Lundi matin, le rendez-vous est à 10 heures à cheval, nous nous
retrouvons donc vers 9 h au buffet du petit déjeuner de l'hôtel.
Préparation des sandwich pour le midi, sans oublier des pommes pour les chevaux.
Et c'est parti....Direction le club, je suis tellement folle
d'excitation, que ça m'étonne que personne n'ai l'idée de m'assommer pour me faire taire ! ! !
Ca y est, nous y sommes, les chevaux sont déjà sellés à notre arrivée,
on m'avait prévenu. Luis est bien entourés, je ne sais pas comment les
appeler, il y a une équipe de jeunes gens, qui sellent les chevaux, mais
qui font travailler aussi les chevaux, qui les dressent donc.
Constatation : que des entiers, attachés les uns à coté des autres, et
pas un qui bouge une oreille.....ils sont habitués, oui, mais je
confirme que les chevaux lusitaniens sont bien dans leur tête.
Je me vois donc attribuer Foxtrot (Fox pour les intimes), un grand
cheval gris, il a bien le format lusitanien, des crins gris foncé, peut fourni pour la race....
Les chevaux qui ont travaillé dans notre groupe : Foxtrot, Namorado,
Madonna, Timtim, Doris, Sebastian et d'autres dont j'ai oublié le nom !
On ne peut s'empêcher les remarques du styles : tous les mecs sont
montés sur Madonna....(oui, je sais, un peu lourd, mais j'ai pas pu m'empêcher !)
Je découvre donc la façon de travailler du maître, qui sera la même à chaque fois :
Echauffement au pas, cercles, épaules en dedans, croupes en dedans, appuyer.
Puis au trot, les mêmes exercices avec en plus un peu de travail en
carrousel : séparation en deux groupes (droite, gauche....),
croisements, appuyés chaque groupe de son coté...etc.
Puis travail au galop, cercle, puis toute la piste, aux deux mains, et
puis diagonale avec changement de pied au milieu, alors la.....j'ai
jamais fait de changement de pied, j'en rêve depuis des années, mais
j'ai jamais eu l'occasion de monter des chevaux qui savent le faire,
ajouté au fait que c'est rare d'avoir un vrai travail au galop dans un
club : on se contente souvent de galoper à une main, puis à l'autre et
puis merci bien m'ssieur dame ! Nous entamons donc notre diagonale au
galop, avec changement de pied annoncé au milieu, et là, l'horreur : ça
repasse au trot juste devant moi, je retombe donc lamentablement au
trot, changement de pied foutu, je suis folle de rage !
On repart au galop, et Luis nous redemande une diagonale avec changement
de pied, cette fois, je prend mes précautions, et je garde des grandes
distances...et hop, y'a qu'a demander, il change de pied tout seul...
Je plane sur mon petit nuage...
Après le travail au galop en groupe, on nous sépare en deux groupes pour
le travail individuel : un groupe avec Luis dans le grand manège, et un
groupe avec Philippa (la fille de Luis) dans le petit manège.
D'une façon générale, Luis garde dans son groupe les chevaux les plus
difficiles, ou les cavaliers qui ont eu des difficultés dans la première partie du travail.
Je reste donc avec Philippa. Tout le monde s'arrête au milieu, et chacun
notre tour nous allons travailler.
Travail type : départ au galop, cercle, diagonale, galop à faux,
re-diagonale pour revenir à juste, ligne du milieu en C ou A, et appuyer
sur la diagonale, changement de pied en fin de diagonale, même travail à
l'autre main, puis grand coté, avec deux changements de pied, répété
plusieurs fois. Le tout est entrecoupé régulièrement de cercles pour
remettre un peu les idées en place. Fox a tendance à se coucher dans les
cercles au galop, Philippa me rappelle les règles de base du dressage :
l'aspirine de l'équitation, c'est l'épaule en dedans...
Au galop, pour redresser le cheval, on ne fait pas une vrai épaule en
dedans, mais rien qu'en y pensant, on lui remet bien le pli à
l'intérieur, la jambe intérieur plus active, et hop, me voilà sur un
cheval déjà bien mieux équilibré et qui se couche moins sur son cercle.
Un rêve.... moi qui rêvait des changements de pied, j'en ai déjà fait
une bonne vingtaine rien qu'a la première reprise, sur un nuage que je suis.....
Mais ce n'est pas encore fini, après le galop, elle me demande de me
mettre au passage ! Fox connaît l'enchaînement par cour, de toute façon,
à peine arrêté le galop, je n'ai presque rien à faire et nous voilà au
passage....décidément, je vais rester perchée sur mon nuage pour un bout de temps.
Un peu de pas espagnol, juste histoire de dire ! ! ! !
Piaffer pour certains, mais Fox ne doit pas savoir faire, car on ne me le propose pas.
Ensuite elle nous propose de faire le tour du club histoire de faire
marcher un peu les chevaux tout en sortant du manège. Ces petites
balades seront d'ailleurs souvent l'occasion de séances photo....
Et voilà, la première reprise terminée, je descend de mon cheval, mais
pas de mon petit nuage.... ! ! !
Cette reprise (comme les autres), aura tout de même duré quasiment deux heures.
Un petit tour dans la sellerie juste de l'autre coté de la rue, ça ne
paye pas de mine de l'exterieur, mais une fois entrés, on est surpris,
c'est grand, bien rangé, plein de choix, et....pas cher.
J'achète une paire d'éperons portugais que je trouve bien pratique : pas
de courroie, il y a juste la partie métallique, assez fine pour se
glisser dans le creux entre la semelle et la partie en cuir des bottes
(pas très facile d'expliquer...).
Je bave d'envie devant les brides portugaises, mes préférées sont noirs
avec des motifs dorés, des boucles dorées assez travaillées et pour un
prix tout à fait correct (environ 100Euros). Contrairement à Véronique
et Christelle, je ne craquerais pas cette fois, j'attendrais l'année prochaine....
Je suis aussi en admiration devant les selles portugaises, toutes plus
belles les unes que les autres, pour un prix encore une fois très
correct : environ 400?uros, la encore, je reste raisonnable, mais un jour.....
Quoique je serais bien embêtée pour en choisir une, elles sont si
belles, mes préférées sont en cuir noir avec le velours bleu ou gris ou
bordeaux, je l'imagine déjà équipée de beaux étriers portugais....
Retour au club. Pick-nick au bord de l'arène en mini groupe, lieu de
résidence de madame la vache, qui ne se formalise pas outre mesure quand
un cheval vient travailler sur son territoire....mais à cette heure de
déjeuner, pas de travail en vue, et madame la vache en est même à son
heure de sieste, totalement indifférente à nos commentaires réjouis de
notre première séance. Au fur et à mesure de l'avancement de la semaine,
elle sera de plus en plus attentive à notre présence, surtout quand elle
aura compris que nous sommes des lanceurs potentiels de pommes....elle
se risquera même à s'approcher du mur. Elle a bien l'air gentille cette
vache, mais personne ne se risquera à aller lui faire une caresse...elle
a quand même de jolies cornes !
Remarquez, on a vu des gens entrer à pied dans l'arène pour longer des
chevaux, et la vache complètement indifférente....
Nous déjeunons donc a quatre en plein soleil, les coups de soleil seront au rendez-vous....
Les autres sont au restaurant du club, restaurant très réputé dans la
région, mais nous préférons déjeuner simplement et prendre le temps de
faire le tour du club, voir les chevaux, à partir de 14h, voir les
chevaux au travail pour leur entraînement. Ils sont tellement beaux tous
ses lusitaniens....déjà que je les aimais beaucoup avant, je ne risque
pas de changer d'avis ici, car ce sont de beaux spécimens !
Il n'y a d'ailleurs pas que des lusitaniens, car Luis héberge dans ces
écuries un écuyer Belge (Alex WILLMS) qui fait des spectacles équestres,
et qui possède aussi des Pur race espagnol (petit cousin du lusitanien), frison, arabe...
Et puis il y a aussi un âne, avec une drôle de porte dans laquelle est
aménagé un trou pour qu'il passe la tête...
De temps en temps, monsieur l'âne se fait entendre, tout au long de la semaine.
Le travail de ce monsieur accompagné de sa femme et de sa fille et
plutôt agréable pour nos yeux émerveillés.
Il nous fera d'ailleurs voir un jour son album photos, toutes les photos
sont signées par un professionnel, une pure merveille !
Puis arrive l'heure de notre deuxième reprise de la journée.
On m'attribue Namorado (ça veut dire Amoureux....), et y'a de quoi
tomber par terre rien qu'à le voir, un beau cheval gris bien arrondi
(pas de doute sur la race...) , avec de très longs crins ondulés, une
beauté ! Encore un beau représentant de cette race, juste de quoi me
confirmer dans mon idée : un jour, j'en aurais un comme ça, non mais !
Le reprise de l'après-midi, comme celles des jours suivants, se déroule
de la même façon que celle du matin.
Je passe donc la semaine a alterner entre Fox et Namorado, un le matin, l'autre l'après-midi....
Les autres cavaliers montent plus de chevaux que moi, mais je comprend
bien qu'on m'a choisi des chevaux " porteurs "....je reconnaît que je
suis non seulement grande, mais bien enrobée. Mais il ne me viendrais
même à l'esprit de me plaindre : je n'en monte que deux, mais on ne m'a
pas donné ni les deux plus moches, ni les deux plus nuls....ils sont
tous les deux très agréables à monter, et donc très bien dressés.
Namorado doit être un peu plus jeune que Fox, ou moins avancé dans son
dressage, car il en ai juste à l'apprentissage du passage, avec lui, on
en fait juste 2-3 foulées, on caresse, et on recommence une ou deux fois.
En cette première fin de journée de stage, nous allons pointer notre nez dans une autre sellerie, de l'autre coté du pont, à quelques minutes en voitures. Nous y trouvons des produits quasiments identiques à l'autre sellerie, et quasiment au même prix, des petites différences, dans un sens ou dans l'autre….. Marc se commande une selle portugaise.
La semaine suit donc son cours, les exercices changent, mais je suis
toujours sur mon petit nuage....
Un exercice que Luis m'a fait faire sur Fox et que j'ai bien aimé : au
galop, après le passage du petit coté, appuyé en diagonale jusqu'à la
ligne du milieu, demi-pirouette, retour en appuyé sur la même
demi-diagonale que l'on ai venu, et hop, changement de pied juste avant le coin.....
Fox est un cheval très aérien, et la pirouette au galop me fait un effet
surprenant : il monte énormément les antérieurs, j'ai l'impression de
m'envoler à chaque foulée, j'en suis si surprise que la demi pirouette
se transforme en pirouette complète, j'ai perdu mon sens de
l'orientation, m'enfin, je ressort ou ? ? ? ? ? ?
Le deuxième essai sera plus concluant, après avoir passé la surprise de
la première fois, d'ailleurs en y réfléchissant bien, c'est peut-être ma
première pirouette au galop ? ? ?....
Fox ne sera monté que par Christelle et par moi pendant cette semaine, en effet quand je suis sur Namorado, c'est Christelle qui a Fox.
Que de premières fois dans cette semaine de stage....Philippa n'en
revient pas quand je lui dit que je n'avais jamais fait de changement de
pied avant, je prend ça pour un compliment ! Mais je m'étais beaucoup
entraîner dans ma tête ! ! ! Comme quoi, la lecture de bons ouvrages nous prépare bien.
Dès le deuxième jour, Luis présente RX(cheval lusitanien) à PX, un cheval de 4 ans, gris, déjà un beau format, et il devrait grandir encore.
Je ne vous raconte pas aussi le bonheur de voir travailler les gens du club, Philippa sur un superbe Palomino, ou Sofia sur un superbe gris, enfin presque blanc, équipé d'une superbe bride portugaise, et qui nous fait beaucoup entendre sa voix…et les autres…. je ne le dirais jamais assez, ces chevaux sont magnifiques, et tellement bien dréssés.
Le bonheur de voir Luis dresser les chevaux, leçon de piaffer pour un jeune, fermeté mais récompense dès que le cheval fait signe de bonne volonté et de compréhension.
Leçon de longe pour un autre jeune, qui est quasiment hystérique, Luis nous explique qu'il est assez sauvage, admiration de voir les réactions super calmes de Luis fasse à se cheval fou…. y'a pas à dire, c'est un grand monsieur. On voit tout de suite les rapports qu'il établi avec les chevaux, du respect de part et d'autre, beaucoup de patience, de la justesse dans les jugements.
Aucun doute, l'expérience, ça compte ! Mais en plus, il est vraiment doué.
Je resterais des heures à le regarder, il nous en apprend beaucoup.
Plein de choses a retenir, pour en siter quelques une:
Au cours de la reprise, regulièrement des retours au calme ou a l'ordre selon le cas, en se mettant en cercle et en épaule en dedans sur la ligne du cercle si on est au pas ou au trot; si on est au galop, retour fréquent en cercle entre deux exercices. comment savoir de quel coté mettre le point du corps pour les déplacements de coté: anectode racontée par Luis: au club, il y a quelques temps, il a observé un des palefreniers, qui rentrait un peu ivre, en tenant à la main un baril de vin; l'homme tenant le baril dans la main droite, était entrainé vers la droite, et marchait de travers (appuyés) vers la droite,
arrivé au mur à sa droite, il changeait le baril de main, donc baril dans la main gauche, il marchait en biais vers la gauche (appuyés) jusuq'au mur, etc. conclusion: pour faire des appuyés, pensez à l'homme ivre, appuyés vers la gauche, poids du corps à gauche, et inversement. Nous avons tous aussi noté les aîe, aïe, aîe, quand le cheval commencait à être en désordre, qui s'ensuivait donc forcément d'un cercle si c'était au galop, et de l'épaule en dedans si c'était au pas ou au trot. Nous retiendrons aussi le "tac, tac", qui était le son employé quand il fallait remuer un peu le cheval avec la jambe, ou faire des demi-arrêt (je pense que seuls les stagiaires comprendons, désolé les autres) Luis est en plus quelqu'un de très accessible, je n'hésite donc pas à lui poser des questions, ou à sa file Philippa avec qui j'ai beaucoup monté, elle est très gentille et très compétente aussi.
Et ce qui ne gâche rien, tous ses gens parlent remarquablement bien français, soit dit en passant, heureusement, parce que je ne parle pas un foutu mot de portugais !
Mais quand je dis qu'ils parlent bien français, c'est peu dire, pas évident de faire une reprise dans une autre langue que la sienne, et surtout d'avoir le réflexe, dans l'urgence, de trouver les bons mots, quand il faut nous corriger en plein exercice " recule la jambe gauche " etc.
Luis parle plusieurs langues, nous avons d'ailleurs bien ri un jour, il nous faisait la reprise, en français donc, et une personne passe le saluer, en allemand, il se retourne, et nous continu la reprise en allemand….le temps de s'en apercevoir, et hop, il repasse au français !
Certains matins, un dessinateur se tient dans le manège, il fait des croquis.
Il a notamment dessiné Catherine, Jean-Marie et PX, il a ensuite vendu ses œuvres aux intéressés…pas mal, d'ailleurs..
Deux soirs de la semaine, nous avons mangé dans un petit resto pour routier, juste en face de l'hotel simple bon et pas cher..
Nous mangeons beaucoup de poissons dans ce pays, et je n'ai pas manqué de manger (mais juste une fois) le plat national : de la morue…
En dehors de l'équitation, nous sommes allés trois fois à Lisboa,
visiter un peu, le vieux quartier, le château, la tour de
Belem....visites seulement externe vu nos heures tardives d'arrivée...
Nous en profitons quand même pour faire quelques emplettes, et acheter quelques souvenirs : porto, chorizo, azuleros, et des cartes postales à envoyer. Pas la peine de ramener de la morue, déjà pas facile à transporter, j'ai peur des odeurs !, et ensuite, coté prix de vente en France, ça ne vaut pas la peine de s'embêter.
Nous sommes rentrés chez un sellier de Lisboa, mais en voyant les prix, nous sommes assez vite ressortis…
Le vendredi après midi, visite d'un Elevage, celui de Xavier de Lima,
après introduction téléphonique de Luis.
La marque de l'élevage est XL, les chevaux de pure race Lusitanienne
sont tous marqués sur la cuisse droite de la marque de leur élevage. Ils
ont en plus sur l'encolure leur numéro de naissance, marque un peu
grosse à mon goût, mais bon....
Les chevaux de cet élevage, environ 650 !, sont répartis dans les prés
pour les juments et les poulains, et dans les écuries pour les chevaux
de 4 ans et plus. Les écuries sont des stalles ;-(((((((
La personne qui nous fait visiter nous explique qu'il n'y a pas assez de
personnel par rapport au nombre de chevaux en stalle, et qu'ils ne
sortent que tous les 3 ou 4 jours. Pour ne pas qu'ils s'ennuient, ils mangent.....
Et le fait est : ils sont gras comme des cochons !
L'élevage se vente d'avoir le plus grand manège du Portugal, et un des
plus grands d'Europe, il mesure 80*30.
Nous regardons donc un peu les chevaux travailler dans ce grand manège.
Bilan de la visite assez mitigé, je n'aime pas les stalles, mais je dois
avouer qu'il y avait de beaux modèles...
Je m'approche de la clôture d'un pré pour prendre en photo un groupe de
vaches, mais je fais détaler toute la troupe....m'enfin, je suis pas une
sorcière mangeuse de troupeau, je voulais juste faire des photos....je
rage un peu d'avoir pris des appareils photos jetables, pas de zoom, pas
pratique, prochain coup, je prendrais un vrai appareil photo.....
Surtout que Marc, qui ne monte pas, se prend au jeu du photographe quand
nous sommes en reprise, mais les apareils jetables demandent trop de lumière, alors beaucoup de photos sont loupées,
mêmes pas développées car trop sombres......OUIIINNNNN
J'ai quand même usé 4 appareils, dont un qui sera
entièrement loupé...la pellicule était voilée ou quelque chose du genre....sur le négatif, on voit bien vaguement des chevaux mais tellemnt sombre...
et un truc bizare: le négatif ne comporte pas de numéro, bref, c'était foutu d'avance :-(((((
Samedi, à cheval à 9h, car nous partirons ensuite à Golega, capitale du cheval Lusitanien.
Le début de la reprise se passe comme d'habitude, suivi du travail individuel au galop.
Puis on nous amène les tenues de spectacle de Luis : de grande vestes
vertes et dorées, avec de la dentelle en bas des manches, et puis des
tricornes. Chacun passe sa tenue, et nous voilà à dérouler un carrousel
sous les ordres du maîtres, et sous le crépitement du flash de
Marc....La classe, nous étions tous très fiers.
Ensuite, petite tristesse de nous dire que c'était notre dernière
reprise, mais l'espoir se lisait dans tous les yeux : on reviendra !
On dit au revoir à Luis, on espère vraiment à l'année prochaine.
PX achète RX, qui va rester 6 à 8 mois chez Luis pour continuer son dressage..
Je persiste à me dire qu'un jour, se sera mon tour, y'a pas de raison !
Départ pour GOLEGA : le matin, concours de modèle, montés puis en main.
C'est moyennement intéressant, mais nous regardons quand même un peu,
les chevaux sont beaux, ils travaillent plutôt bien, mais la partie en
main ne m'amuse pas des masses. Sandwich dans les gradins (il ne faut
pas perdre les bonnes habitudes), pendant qu'une partie du groupe s'en
va s'enfermer quelques heures dans un restaurant.
L'après midi, après un petit tour en ville, on craque pour des Azuleros
: ce sont des carreaux peints à la main (du carrelage mural pour la
maison), on est tombé sur une boutique ou ils sont tous décorés de
dessins de chevaux...j'achète un motif de tête de cheval sur 6 carreaux,
et 3 carreaux individuels, je verrais bien ou je les mettrais ! au pire,
on peut les coller sur une planche en bois, encadrer le tout et ça fait un chouette tableau.
Retour sur la place principale du village, ou un concours de dressage
commence. Ma préférence va pour les cavaliers et cavalières en tenue
traditionnelle portugaise, ça fait quand même plus joli que ceux en
tenue classique de concours " comme chez nous ".
Ici encore nous voyons de bien beaux chevaux.
J'ai pris pas mal de photo, mais c'est justement la pellicule de Golega qui était voilée :-((((( Dernier passage au club car Marc avait ramené quelque chose pour Luis.
Dernier au revoir, accompagné de compliments du maître, qui m'a dit que
je me suis très bien débrouillé à cheval, je vous l'ai déjà dit : il est adorable,
même si je me dis que c'était sûrement par gentillesse, ça m'a fait drôlement plaisir !
Dernier dîner dans ce beau pays, dans un bon petit resto de Villa Franca.
Nous avons même manqué y coucher : notre voiture était coincée par une autre,
heureusement, à grand renfort de coups de klaxon, le propriétaire de la voiture " génante " est venu la pousser…
Dernière nuit, et retour le dimanche vers l'aéroport, ou on attend toujours des heures parce que déjà, il
faut se présenter très en avance, et qu'ensuite, comme de coutume,
l'avion est en retard....Arrivée à Orly ou comme chaque fois c'est le
bazar pour récupérer les valises, je ne comprendrais décidément jamais
pourquoi le même tapis est attribué à deux vols, alors que deux tapis à
coté sont vides....les gens s'engueulent, pas de toute, on est revenus chez nous ! ! !
A peine de quoi me faire redescendre de mon petit nuage...
Le retour à la réalité sera plus dur en arrivant à la maison : ma
chienne est malade, elle arrive à peine à se lever de son panier pour me
dire bonjour, n'arrive pas à remuer la queue, et retourne s'affaler de
suite....Demain matin, il faudra aller d'urgence chez le véto, mais ça,
c'est une autre histoire....(opération.....)